Lettre ouverte au Président Simon juin 2010
Juin 2010
Lettre ouverte au Président P. Simon de la CCIP
Monsieur le Président,
Nous sommes un groupe de Cadres et de Cadres Supérieurs de la CCIP, actifs ou retraités, profondément attachés à la Chambre de Commerce pour nous y être, jusqu'à aujourd'hui, beaucoup investis.
Nous nous interrogeons, et c'est un euphémisme, sur la direction qu'elle prend et sur sa pérennité. La stratégie mise en œuvre correspond-elle véritablement à un projet ambitieux à la hauteur des défis que les entreprises franciliennes doivent relever ?
Comment des chefs d'entreprise responsables peuvent-ils, en réponse à des difficultés financières, imposer à la Chambre de Commerce une politique de long terme uniquement composée de fermetures de services ou d'établissements conduisant à l'étiolement de la CCIP ?
Cela augure mal de la réponse de la France, ou à tout le moins, de la région parisienne à la concurrence mondiale.
« il n'est de richesse que d'Hommes » disait Jean Bodin.
Et vous le savez bien.
Pour être présents dans le monde il est nécessaire que des hommes créent de nouvelles richesses, il faut innover et faire preuve d'initiative, exploiter toutes les opportunités : il est nécessaire de croire en la créativité des hommes.
Pour imposer ses solutions il faut se battre, entraîner derrière soi une équipe soudée et motivée qui croit en la possibilité de la victoire : il est indispensable de s'appuyer sur des hommes convaincus et unis.
Pour récolter les fruits de son action, encore faut-il avoir planté et arrosé, retirer trois mauvaises herbes n'a jamais fait une bonne récolte. La réduction des coûts ne garantit pas l'avenir, même si elle peut donner l'illusion d'un sursis : il est impératif de proposer un projet fort et ambitieux partagé par des hommes mobilisés.
Comment la CCIP, sans appel à l'imagination collective, sans mobilisation des énergies, peut-elle espérer trouver une solution à ses difficultés par de simples mesures administratives de fermetures estivales ?
C'est considérer la CCIP comme une administration non productive de richesse et à tout jamais inefficace.
Nous, A.D.P.E., soutenons les personnels de la CCIP et plus particulièrement ceux qui sont ou seront touchés par les réductions d'activité.
Monsieur le Président, nous vous demandons de surseoir aux fermetures d'établissement, de services et d'activités tant que n'aura pas été élaboré un projet dynamique permettant à la Chambre, avec le concours des collaborateurs concernés, de trouver de nouvelles activités susceptibles de contribuer, éventuellement sous d'autres formes, au développement économique et social de la région francilienne.
Par ailleurs, nous pensons que la fermeture du Centre des Formations Industrielles Gambetta serait catastrophique pour les jeunes en difficulté et les adultes en reconversion, tout particulièrement en période de crise économique.
Nous vous prions de croire, Monsieur le Président à l'assurance de notre haute considération.
Pierre Prunier, Président de l'A.D.P.E.
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INFORMATIONS
Nous sommes une Association de Défense des Personnels d'Encadrement, actifs et retraités de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris. Et, prenant en compte la spécificité de l'apport des cadres à l'action et au développement de la C.C.I.P., nous entendons faire prévaloir une juste reconnaissance de cette contribution, par un dialogue constructif et équilibré avec les représentants légitimes de l'Institution.
Nous ne sommes pas concurrents d'autres organisations pouvant avoir en tout ou partie des buts analogues ou proches, mais bien au contraire complémentaires.
Nous avons :
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Le 22 juin 2010, contesté le projet de la CCIP de fermeture d'établissement, de services ou d'activités en adressant une lettre ouverte (voir ci-dessus) à Monsieur le Président de la CCIP et en publiant un encart dans « Le Monde » daté du 24 juin 2010 (voir rubrique Presse).
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Le 16 juin 2010, décidé que l'association devrait se joindre à toute action contestant l'attitude de la la CCIP à propos de l'allocation de départ en retraite des personnels de la Chambre et confié le dossier à notre avocat.
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Le 27 mai 2010, obtenu, avec nos amis de l'A.R.C.C.I.P., le rejet par l'Assemblée Générale de la Mutuelle du Personnel de la CCIP d'une augmentation discriminatoire de 25% de la cotisation ne s'appliquant qu'aux retraités ! (voir notre courrier au Président de la Mutuelle et sa réponse dans la rubrique courrier).
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Le 3 octobre 2008, été informés que Le Conseil d'Etat, en réponse à une action en justice de l'ADPE, à condamné la CCIP à annuler l'article 12 du dispositif d'accompagnement, remplacé par la CPL du 22 juin 2009 par un nouveau texte au bénéfice des conjoints, partenaires d’un pacte civil de solidarité ou concubins survivants à la suite du décès d’un agent retraité avant le 1er janvier 2006 (voir la rubrique basculement du RSAV).
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En décembre 2007 et juin 2008, à la suite d'actions en justice de l'ADPE, avisés que le Tribunal Administratif avait imposé à la CCIP l'application de la jurisprudence « Griesmar » de la Cour de Justice Européenne. En conséquence tous les agents masculins de la CCIP bénéficient dorénavant de la bonification pour enfant à charge de l'article 6 du RSAV (voir la rubrique le dossier de l'art 6).
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En avril et pendant l'été 2005, édité « Le Livre Blanc » (voir la rubrique le basculement du RSAV) et rencontré de nombreux parlementaires. Ce qui nous a permis, en parallèle avec d'autres organisations, de faire reculer la CCIP sur son projet de suppression du RSAV et d'obtenir un « dispositif d'accompagnement à l'intégration du RSAV au régime Général ».
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