Publié par ADPE

 

 FICHE DE SYNTHESE DES RESULTATS DE L'ENQUÊTE

SUR LES ATTENTES DES RETRAITES CONCERNANT LA MUTUELLE

 COMPLEMENTAIRE SANTE (2017)

 

Seuls les adhérents retraités de l'ADEPAR et de l'ARCCIP ont été sollicités et ont répondu en nombre à ce questionnaire : 386 réponses.  Toutes les personnes qui ont répondu n’ont pas souscrit la mutuelle de la MCCI, seules 82 % y adhèrent.

 

  1. Les problèmes rencontrés dans leur mutuelle entre 2014 et 2017

a) Il faut noter qu’un nombre non négligeable de personnes rencontrent des difficultés : soit financières (16%), soit de délais d'attente (20%), soit d'éloignement pour se faire soigner (18%).

Commentaire : Il est important de proposer dans la formule de base des services tels que la téléconsultation, réseaux de soins, maisons de santé afin de pouvoir être soigné rapidement.

b) Le « tableau des garanties » communiqué lors de l'adhésion n’est compris que par une petite majorité de personnes (55%) et n’est pas suffisamment clair.

Commentaire : il devrait être composé de deux parties. Une première partie indiquerait la part de remboursement de l'assurance maladie et une seconde partie la part de remboursement de la complémentaire santé.

  1. L'internet n'est majoritairement pas ou peu utilisé (51%). 49 % de la population concernée (24% de plus de 80 ans et 38% entre 70 et 80 ans) utilise moins ce moyen d'information que les actifs ou les retraités de moins de 70 ans.

Commentaire : Le site internet de la mutuelle doit être clair et facile d'utilisation pour permettre de suivre ses remboursements, de connaître les lieux où se situent les centres de santé, les réseaux médicaux, les médecins, les hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, de convalescence, d’interroger un simulateur de remboursements... d’obtenir des conseils de santé, etc. Il pourrait ainsi apporter en grande partie une solution aux problèmes rencontrés.

 

  1. Les attentes et les souhaits

a) L’indemnisation de certains soins est jugée trop faible : 70 % des personnes interrogées attendent une amélioration du remboursement des soins dentaires, 50 % de celui de l'optique et 27 % des frais d'hospitalisation.

Commentaire : au-delà de la formule de base, une option devrait permettre des remboursements plus importants sur ces différents postes (70% des sondés).

b) Les services proposés par les mutuelles, qu’ils soient d'information, d'orientation, d'assistance ou de prévoyance, ne sont envisagés qu'en option et indépendamment de la garantie de base. Les attentes, classées par ordre de priorité, sont les suivantes :

  • Disposer d'un Service Conseil pour analyser la situation de l’adhérente et préconiser les assurances afin d'éviter de souscrire des assurances inutiles ou redondantes (38%).
  • Disposer du résultat d'enquêtes comparant la qualité des établissements de santé (47%).
  • Disposer, avant une hospitalisation, d'une analyse du/des devis, d'une orientation vers l'établissement le mieux adapté à la situation du patient. Pendant l'hospitalisation bénéficier de l'organisation de la garde des enfants et/ou des animaux domestiques. Après l'hospitalisation, mise à disposition d'une aide-ménagère et/ou d'un garde malade (54%).
  • Disposer, en termes de garantie, d'une couverture financière pour tout ou partie des dépenses liées à une éventuelle perte d'autonomie, que le mutualiste soit à domicile ou dans un établissement spécialisé ; de même, en cas de dépendance, bénéficier d'une rente.

Pour conclure :

Conformément à la loi EVIN, les retraités bénéficient des mêmes garanties que les actifs. Par ailleurs ils souhaiteraient que soient intégrés :

  • Dans la formule de base identique à celle des actifs, un certain nombre de services (télécommunication, réseaux de soins, maisons de santé…).
  • Une tarification unique indépendamment de l’âge de l’adhérent.
  • Une option intégrant leurs attentes et souhaits (autres que la dépendance, cf supra)
  • Une option dépendance spécifique à la perte d'autonomie.
  • Un encadrement de l’évolution de la prime d’assurance afin d’éviter des augmentations excessives.
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